Le blog de Ange_et_demon-Comte-Vlad

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Elle est intéressante cette séquence de dessins. Je pense qu’elle contient pas mal d’éléments d’authentiques de fantasmes de jeune fille concernant la fessée. Je ne me base pas seulement sur mes propres souvenirs, mais aussi sur mes discussions avec d’autres femmes, ainsi que certain matériel que l’on retrouve dans la psychanalyse.


On peut évidement réduire la peur du « bâton », à la peur devant le premier rapport sexuel. Et le frisson pour le « bâton » au ressentir physique qui envahit le bassin, dû à la situation de se montrer nue ou partiellement dénudée devant un homme. Pour une solution de moindre mal que l’on connait peut-être déjà par un vécu de l’enfance et qui rassure par ce fait sur le « niveau de la douleur » : La fessée quoi !


Fantasmes assez basiques qui changent de la fille effrayée par le serpent, des fantasmes de boucher, des scènes carcérales, de l’inquisition et j’en passe. Parfois les explications sont assez simples. Même si elles ne reflètent qu’une infime partie de la complexité humaine.


Dans le temps et c’est selon moi l’erreur historique de la psychanalyse, on y cherchait soit une maladie quand la personne souffrait de ses fantasmes, soit une déviance de la norme quand la personne vivait en bonne harmonie avec son souterrain fantasmatique.

 

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l a fallut l’expérience de l’existentialiste pour que les choses commencent à bouger. La normalité (notion purement statistique à mes yeux) s’effrite sous l’influence de la pensée de Sartre :


Loin de naître d’emblée à la conscience authentique de sa condition, l’homme commence par s’égarer dans le dédale de son propre destin. Perdu dans ses besognes il reçoit sa règle de vie d’une discipline faite de conformisme anonyme : la dictature du On., il tombe à l’inauthentique par la perte de soi-même dans le On.


On peut transposer cette réflexion au conformisme sexuel. Mais les choses sont plus compliquées. Il n’y a pas un réel choix de notre mode excitation/satisfaction. C’est un truc aléatoire qu’on ne le veuille ou pas et il faut s’y faire.


Ce n’est donc pas leur monde fantasmatique à mes yeux qui crée la souffrance chez certaines personnes, mais l’acceptation que l’on soit une individualité aussi au niveau de son mode excitation/ satisfaction.

Le sentiment de se trouver à l’écart d’un groupe peut être mal vécu. Donner une impression de solitude fantasmatique qui ne semble pas concerner ceux qui fonctionnent selon un certain stéréotype. Il n’y a pas de solution par la réflexion. Le souterrain fantasmatique s’exprime par une excitation, ou plutôt par un mode excitation/satisfaction qui semble rendre la recherche d’un partenaire plus complexe. Subjectivement, je précise.


Bon, je reviens à mes dessins. Le but de mon blog c’est de montrer la vaste panoplie de fantasmes et pratiques autour de la fessée. Quand deux personnes y trouvent leur compte sans nuire à autrui, la fessée peut se vivre de mille et une façons merveilleuses. Je ne la vois pas comme déviance humaine, mais comme expressions de la diversité et richesse humaine sur un niveau fantasmatique…

 

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Mer 13 avr 2011 Aucun commentaire