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Dans ses écrits sur les fantasmes dit masochistes Théodor Reik pointe sur l’importance du rôle d’un spectateur éventuel. Peu importe que ce dernier soit réel ou qu’il soit imaginaire pour véhiculer ou intensifier le plaisir. Or le spectateur imaginaire implique grosso modo le fantasme d’assister à sa propre fessée. Je trouve cette pensée fort intéressante.

Il y a des personnes qui supposent si on laissait libre cours à des fantasmes comme la fessée, que cela puisse amener à une escalade dans la sensation. En recourant à des pratiques de plus en plus intenses envers le corps. Bon, cela existe bel et bien. Et il suffit de regarder les nombreuses images qui vont dans ce sens.

Mais est-ce que cela reflète vraiment le fond du fantasme de toute personne qui reçoit ?

Cette escalade physique, ne reflèterait-elle pas plutôt les fantasmes de certaines personnes qui aiment appliquer ?

Les idées de Théodor Reik offrent une toute autre perspective dans l’évolution du fantasme ou de la pratique. Et ceci en accord avec maints écrits, notamment féminins, sur net.

La fessée publique comme fantasme ultime de la fessée ressort très souvent.

Contexte essentiellement psychologique dans lequel le rapport douleur/plaisir devient secondaire. Ce serait plutôt une constellation de mise à nu du fantasme devant autrui. Sorte de passage d’un fantasme secret au grand jour qui décuple le plaisir. Qui peut très bien aussi se dévoiler sous une autre variante. Assister à la fessée d’autrui.

Ceci dit ce genre de fantasme reste souvent…un pur fantasme. Car il s’adapte mal à notre société moderne. Mais bel et bien existant. Alors pour s’approcher un peu plus du font du fantasme, une solution simple :

Le miroir !

Il offre une possibilité magique qui tient compte de la complexité de la construction fantasmatique :

Etre acteur et spectateur à la fois et recevoir une fessée publique en toute intimité.