Emotions et ressenti après la fessée
Le moment qui suit la fessée punitive (comme l’acte de la fessée dans ces conditions) ne comporte pas de sensations voluptueuses pour moi.
C’est la richesse d’émotions qui prime et que je recherche.
Je ne sais pas si chez certaines femmes le fantasme est homogène ou pas, c’est à dire qui se déroule toujours selon le même mécanisme. Pour ma part ce n’est pas le cas. Mais il existe quelques structures qui se répètent.
-Celle qui mêle larmes et colère et qui devient heureusement de plus en plus rare. Elle peut se diriger directement contre mon compagnon sous forme d’insultes en montant ma voix. Ou encore contre l’instrument de ma discipline, situation particulièrement grotesque.
Dans les deux cas visiblement la punition n’était pas suffisante malgré mon fessier strié de rouge. Mon homme ne recours pas à une deuxième fessée plus sévère. Il a bien compris que dans ce cas mon obéissance ne s’obtient pas en augmentant la douleur. Les frontières entre discipline domestique et violence conjugale sont très floues et différent de femme en femme. Mon homme possède assez de doigté pour ne jamais franchir cette limite qui risque de détruire une relation de confiance.
l est assez intelligent aussi pour comprendre que la fessée punitive n’est pas un plaisir pour moi qui augmente avec l’intensité de la douleur. Si je suis en colère ce n’est pas pour provoquer indirectement un supplément, mais pour d’autres raisons par forcement logiques. Elles peuvent dépendre par exemple tout simplement de mon humeur du jour.
Quand la fessée punitive échoue il est mieux parfois de changer de méthode.
J’ai droit alors à la gym punitive ou le drill militaire qui canalise mon agressivité débordante vers le sport qui est très efficace pour me rééquilibrer. Et ça, ça marche à tous les coups pour augmenter mon obéissance et améliorer mon comportement.
-Il y a aussi le sentiment de jalousie non pas tant envers les femmes qui ne vivent pas la discipline domestique (je rappelle que ce mode de vie est mon choix et non une contrainte), mais contre celles qui reçoivent des punitions moins humiliants à mes yeux. Par exemple celles qui ne sont pas fessées à nue, mais simplement déculottées. Je sais pertinemment l’inutilité d’essayer d’argumenter en faveur d’un rituel plus décent à mes yeux. Toutefois il m’arrive encore de tenter vainement ma chance. Monsieur reste inflexible et c’est justement cela qui m’impressionne avec lui. Aucune de mes tentatives de séduction ne peut l’influencer. Je ne pense pas que je pourrais vivre avec un homme « faible » qui à la promesse de petites gâteries, à la vue d’un fessier nu, d’une paire de bas etc. changerait son opinion. J’ai besoin de fermeté et mon homme le sait. Je pense que beaucoup de relations de discipline domestique échouent par une trop grande gentillesse du monsieur au mauvais moment. S’il cède une fois, il perd définitivement son autorité.
-La structure la plus fréquente chez moi est celle du repentie et la contrition qui se poursuit après quelques câlins sur les genoux de mon homme dans le coin.
J’ai souvent envie de récompenser mon homme pour mon éducation par ce que les anglophones appellent la « tearful fellatio » (fellation en larmes) avant de rejoindre le coin.
Il n’est pas insensible à mes propositions. Il y cède rarement pour que la punition reste une punition. Cela me frustre beaucoup sur le moment, mais je ne peux pas lui donner tort et sa façon de concevoir la discipline me convient bien.
Je suis assez mitigée envers la poésie du coin. Pour moi c’est une étape indispensable de la punition avant tout. J’ai en ce moment un échange passionnant et fort instructif avec une « collègue » anglaise sur ce sujet qui m’ouvre beaucoup de nouvelles perspectives. Je ferai donc un jour ou l’autre un article spécial coin quand j’aurai fait le tour entièrement.
Selon la gravité de mes fautes ou de mon comportement après la fessée, je dois adopter des positions le plus diverses, parfois assez obscènes à mon goût.
Plus la position est indécente plus j’ai l’impression de sentir le regard de mon compagnon dans le dos. C’est un frisson de honte auquel s’ajoute petit à petit une forte excitation charnelle dans la mesure que la douleur dans mes fesses devient supportable.
Vu que je me prends des raclées très sévères, mais jamais insupportables le flot de mes larmes se tarit assez vite laissant place à des envies coquines dû au surplus du sang dans les fesses et leur proximité des parties intimes. Et cela se voit bien sur moi, même si l’épilation intégrale empêche une surabondance. C’est un peu comme pelouse tondue à ras qui n’arrive pas à stocker l’humidité ce qui est le cas avec une toison pubienne.
Pour mon homme c’est le signe visible d’une séance de discipline domestique réussie. Mon stress est évacué et je suis en train d’intégrer ce qui est demandé de moi comme comportement par voie libidinale. Ce moment qui articule autour du « sage/ récompense » est crucial et sa théorie mérite un sujet à part.
Il s’exprime en moi de manière signifiante :
Si j’étais sage tout le temps, au lieu de me comporter de façon insolente, je ne serai pas punie et j’aurai droit à des câlins maintenant.
Pour souligner cet aspect qui est la base de toute éducation anglaise à mon avis, je n’ai jamais le droit après ma punition et nos prochains câlins - décidés dans ce cas par monsieur - de jouer avec mon propre corps en cachette.
Mon homme est très strict sur ce point et gare à moi si j’essaie de contourner cette interdiction. Il sait à quel point je suis encline à la « tendresse conjugale » et de m’en priver est une punition pire encore que la fessée. Néanmoins il y a presque toujours réconciliation en fin de journée sur l’oreiller.
Le fait de séparer punition et érotisme comporte une vaste gamme d’effets positifs, plus connues sous la dénomination de sublimation. Cela va de l’amélioration du comportement à la création dans bien de domaines. L’énergie libidinale devient source de constructivisme.
C’est un peu jouer avec le feu. Une relation de discipline domestique est une relation de transfert qui fonctionne exactement comme un transfert en analyse sauf qu’elle n’est pas intellectuelle et verbale, mais physique. Ce qui est transféré exactement mérite aussi un sujet à part.
La frustration au lieu de se transformer en envie d’activité autre que la sexualité risque alors de prendre d’autres formes. Je pense notamment aux couples qui vivent une relation de discipline domestique où la punition remplace quasiment les autres rapports charnels. J’ai lu pas mal de textes dans ce sens. Je ne m’y retrouve pas du tout. Pour moi la discipline domestique sans une relation charnelle satisfaisante est impensable, voire dangereuse pour l’équilibre psychique. Différer une satisfaction peut être très bénéfique, supprimer carrément la satisfaction peut générer des maladies psychiques.
Il en va de soi que je me méfis d’un homme qui par le biais d’une telle structure règle inconsciemment ses comptes avec les femmes.
De manière générale après ma punition je me sens toujours très bien, en pleine forme, entreprenante, débordante d’énergie. Je me jette dans le travail que ce soit à la maison, mes études ou mes écritures.
Je pense qu’un secret de la discipline domestique consiste à en finir avec la fierté mal placée qui pourrit tant de couple en les engagent dans un perpétuel combat autour du « qui décide dans le couple ». J’ai souvent l’impression d’assister à une guère des sexes.
Pour ma part je suis loin d’être d’une femme effacée concernant mon interaction avec le monde qui nous entoure.
Mais à la maison je tiens à la paix et la bonne entente. Je n’arrive pas toujours à me comporter en femme modèle tel que mon homme me souhaite, mais la fessée punitive m’aide beaucoup à m’améliorer.
Au lieu de perdre nos énergies dans des disputes interminables, nous ressoudons nos différences à notre manière pour préserver nos énergies pour intervenir efficacement dans le monde à l’extérieur de notre foyer.
Je sais que notre façon de concevoir le bonheur peut sembler très étrange, mais ce qui compte à mes yeux c’est le résultat. Et si un des effets pervers de l’éducation anglaise serait tout simplement le fait qu’elle rende heureux deux personnes qui partagent ce fantasme ?
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