Education anglaise

Mercredi 13 avril 3 13 /04 /Avr 12:31

Quand la nudité devient pesante

 

Je vais alors dans cette série d’articles me pencher un peu sur l’approche dite contextuelle, celle qui nous intéresse sur un point de vue distractif. Elle inclut tout le folklore, rationalisations et raisonnements qui donnent à mon avis le vrai charme à la pratique de l’éducation anglaise et qui la considère tout simplement comme un mode vie basé sur des principes spéciaux.

J’utiliserai par la suite éducation anglaise et discipline domestique telles qu’avant comme des presque synonymes pour faciliter et agrémenter la lecture.

La discipline domestique et l’éducation anglaise provoque un basculement de la réalité. J’aime et je recherche ce basculement, ce (pseudo)sérieux qui donne un piquant supplémentaire à une simple mise en scène, à la base ludique.

Quand on passe de la fessée érotique à la fessée punitive, il faut un temps d’adaptation pour bien comprendre ce qui nous arrive.

Certains auteurs conseillent de débuter la discipline domestique par une fessée introductrice pour mettre les pendules de la dame à l’heure qu’elle comprenne bien que désormais les règles à la maison ont bien changées.

 

Avec le recul je suis d’accord avec ce conseil et j’aurais préféré de débuter ma nouvelle vie ainsi. Mais monsieur ne punit que sur faute. Et il est inutile de toucher à ses principes. Puis de toute façon c’est lui en chef de la maison qui décide.

Notre relation était encore toute fraîche et je me demandais comment il allait s’y prendre.

Curieuse, je me suis comportée en gamine rien que pour le tester, ce qui ne me correspond pas du tout d’habitude.

Je n’ai fait qu’un seul test. Ma première fessée punitive fut si convaincante que l’envie de recommencer ne s’est plus présentée. Monsieur n’est pas une brute, mais il sait se faire respecter clairement quand il le faut. J’ai eu droit à ma belle strape toute neuve et plus tard quand je suis sortie du coin plus rien n’était comme avant. J’avais terriblement mal aux fesses, pas la moindre sensation érotique en vue et je réalisais que désormais il fallait filer droit pour de bon.

J’ai dû pour la fin de journée rester en sous-vêtements et exposer mon fessier tout nu au bon plaisir de monsieur. Cet aspect de ma punition correspond bien à mon avis sur pas mal d’hommes. Ce sont des grands enfants qui aiment voir les résultats de leurs actes. Corriger une partenaire récalcitrante est un acte sain et jouissif selon moi qui élimine des tensions non-dits au sein d’un couple. Quoi de plus normal alors que le monsieur se réjouit des marques du châtiment, signe visible des sa nouvelle autorité.

Jusque ce jour j’ai toujours eu un rapport naturel avec ma nudité. Mais ma punition avait provoqué un changement radical. Je me suis sentie très mal à l’aise avec mes globes striés à l’air. Puis quand mon homme m’annonça que la prochaine fois je serais disciplinée toute nue pour bien prendre conscience qui commande dans notre maison et qui est en besoin d’éducation, j’ai rougi en me sentant toute petite. Je commençais à entrapercevoir la réalité de la place que j’avais tant convoitée.

Il a remarqué tout de suite ma réaction en me disant : Voila un premier pas vers la fille modèle. Une bonne éducation anglaise porte ses fruits uniquement si elle rougit autant le visage par la honte que le derrière par les claques.

J’ai pu me rendre compte très vite sur moi-même que l’éducation anglaise est une relation de transfert à part entière. En quelques jours et quelques corrections plus tard le rapport éducatif s’était installé tout naturellement entre moi et mon homme. Je ne mettais plus son autorité en question et me découvrais vite des comportements que je n’avais jamais crus possibles sur moi. Cette expérience sur mon adaptation aux nouvelles règles de jeu me parait singulièrement interessante. Elle met radicalement en cause les grandes idées qu’on se fait sur soi et de sa soi-disant maturité d’adulte. J’adaptais vite un comportement semblable à une crise d’adolescence tardive en prenant systématiquement le contre-pied peu importe ce que mon homme proposait. Même quand il n’y avait aucun rapport avec mon éducation anglaise.

J’ai constaté le basculement de la réalité d’abord par une nouvelle approche à ma nudité qui devenait pesante et honteuse dans un contexte punitif. Quand on connaît pas ou peu la honte de la nudité cette expérience est extrêmement troublante. Il est bien différent de présenter son fessier nu à un homme pour des douces caresses que pour une expérience douloureuse qui est sensée de corriger les mauvais comportements en vue d’une amélioration durable.

C’est l’élément « durable « ou « désormais» qui sème une bonne partie du trouble et l’acceptation intégrer des « nouvelles valeurs ». En étant adulte, l’éducation est reprise un peu à zero. Et pas n’importe laquelle, style laxiste ou de manière explicative, mais autoritaire.

Les interdictions et règlement ne se discutent pas. Soit on obéit, soit on est punie.

Il m’est arrivé à maintes reprises de faire l’entêtée en refusant de baisser ma culotte, en protestant vivement contre un traitement indigne ne moi. De vouloir négocier sérieusement à garder certains vêtements. De me mettre en larmes en suppliant de ne pas me mettre complètement à nue et ainsi de suite.

Monsieur restait inflexible au chantage et j’ai dû apprendre à chercher la strape toute nue avant de m’allonger sur les genoux de mon homme.

Une punition est toujours douloureuse, cela va de soi. Mais mon homme ne perds pas de vue l’effet éducatif. Il a le flair de doser avec justesse mes corrections pour que amélioration durable s’en suive. Avec lui je ne connais pas le derrière dans un sale état comme on voit dans certains films et sa distinction personnelle entre sévérité et cruauté me convient parfaitement.

C’est un excellent éducateur pour « filles adultes » et ses méthodes livrent d’excellents résultats.

Il m’est arrivé aussi après des cuisantes corrections de m’en prendre à l’instrument de ma discipline. Stade de transfert particulièrement important car il implique déjà l’acceptation de l’autorité par l’inconscient.

Je me suis mise à trépigner furieusement la strape en poussant même des insultes envers cet objet.

Le fou rire de mon homme agrandissait encore ma colère

« Tu devrait te voir, Isabelle », m’a-t-il lancé.

Simple réflexion qui mets les pendules à l’heure. Une femme adulte toute nue, les fesses marquées par la discipline, le maquillage coulé et qui s’acharne sur un morceau de cuir. Il y a en effet de quoi à éclater de rire pour l’un et de rougir d’une honte encore plus intense pour l’autre.

Cela ne m’as empêchée de commettre d’autres gamineries par la suite. Cacher la strape, couper les lanières du martinet ou casser la canne.

Je n’ai pas osé à me prendre vraiment à la strape qui était l’instrument majeur de ma nouvelle condition en craignant une punition hors norme surtout.

Monsieur m’a fait durement travailler mon comportement pour apprendre le respect pour les instruments qui sont les représentants de son autorité.

Surtout claquantes fessées à nue et passages au coin. Mais aussi de m’envoyer tôt au lit après application d’un suppositoire calmant et de me munir d’un dispositif qui empêche les « mauvaises habitudes ». Ou encore corvées de ménage.

 

La strape fut accrochée bien visibles à la maison ce qui m’a permise de me familiariser bien avec sa présence au quotidien. L’entretien m’incombait et gare à moi si j’avais oublié de la cirer pour qu’elle brille de partout. Puis s’ajoutèrent le martinet et la canne à côté d’elle.

J’ai pris tellement habitude d’entretenir les instruments qu’il m’est inconcevable de vivre sans eux. Une maison sans martinet surtout me parait vide et je ne me sens pas bien. Je devient infernale jusqu’à ce que mon homme m’accroche au moins un martinet quelque part sans oublier de s’en servir avant. Et la nous sommes carrément dans une névrose artificielle de transfert.

Le point tournant dans mon éducation fut atteint après quelques semaines lors de la préparation d’une punition.

J’étais particulièrement honteuse en présentant la strape pour recevoir ma discipline ce jour-là.

Comme s’il savait, mon homme fit glisser un doigt dans mon entrejambe pour constater l’effet produit en disant :

Je crois que nous sommes sur la bonne voie avec ton éducation. Ton corps approuve le bienfait de la discipline.

Ce jour-là j’ai réussi pour la première fois un mea culpa sincère, convaincue de mes fautes, en remerciant mon homme pour mon éducation anglaise et sa sévérité sans faille.

C’était en décembre 98.

Depuis rien ne me flatte de plus que quand mon homme annonce à des nouveaux amis : ma compagne a reçu une excellente éducation.

Par contre je suis toujours honteuse quand je dois me dévêtir devant mon homme pour une punition.

Sans lui je serais sûrement passée à côté de ce délicieux trouble que mon enfance très (trop) libérale m’avait caché. De l’autre côté je me dis, sans cette enfance libérale, j’aurais peut-être perdu maintes années avant d’oser de vivre ce qui se cache en moi et ceci sans mauvaise conscience et dans le bonheur.

Par Ange_et_demon-Comte-Vlad - Publié dans : Education anglaise
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Mercredi 13 avril 3 13 /04 /Avr 12:27

Le basculement de la réalité ; approche théorique

 

DD2.JPG J’aimerais débuter cet article par un simple constat : L’effet pervers de l’éducation anglaise est voulu selon moi et même le but recherché. Mais il est étonnant de voir où cela peut mener.

 

Je défis quiconque s’engageant dans une relation de discipline domestique en postulant qu’il soit presque impossible selon moi de garder le sens de la réalité tel que notre convention sociale la conçoit. Un jeu qui se joue 24/24 et 7/7 n’est plus un jeu, mais une autre réalité avec ses propres règles.

Je passe beaucoup de temps à lire mes collègues féminines anglaises et américaines qui ont adoptées ce mode de vie. Malheureusement je ne connais pas de blogs en langue française traitant le quotidien de l’éducation anglaise et la discipline domestique par des femmes pratiquantes. A croire que ce penchant n’est pas répandu sur le vieux continent. Je ne sais pas s’il s’agit d’un tabou dont on ne parle pas ou si cette pratique est vraiment quasi absente dans notre culture.

Je ne vais pas lancer un appel à témoin par ce blog car je suis trop consciente de la délicatesse du sujet et de la difficulté d’en parler. Je me contenterai alors d’exposer ma vision de la discipline domestique.

 

Malgré plus de neufs ans de pratique au quotidien mon approche reste critique ce qui n’est pas à confondre avec une révolte intérieure contre mes penchants dictés par mon inconscient.

Je vois avec qu’elle facilité mes collègues anglophones s’adaptent à cette nouvelle réalité et certaines s’y voient comme pionnières d’un nouveau mode de vie.

Mais je n’arrive pas personnellement à considérer cette pratique comme « naturelle » correspondant à des besoins spécifiquement masculin et féminins et qui les comble. Je n’éprouve pas non plus le besoin d’élaborer la moindre justification de mes goûts.

Je pense que mon attitude est la suite directe de ma psychanalyse. Souvent les profanes y voient un moyen de se débarrasser de problèmes sexuelles (première cause de consultation : problèmes sexuelles et relationnels) ou de corriger certains éléments « pervers » de la sexualité. Cette impression n’est pas fausse et correspond bien à des nombreux écrits de Freud, notamment quand on se penche sur l’analyse de « L’homme aux loups ».

Il est bien connu que cette cure n’a jamais abouti à une « guérison ».

Il y a donc deux conclusions à tirer à mon avis.

- La théorie de Freud est une imposture comme soulignent ses adversaires, justement en se basant sur cet exemple très concret.

-Freud n’avait pas cerné lui-même la véritable porté de l’analyse.

Personnellement je penche sur la deuxième hypothèse. Il ne faut jamais oublier à mon avis les conséquences de la découverte de Freud : La venu de l’existentialisme, l’effondrement de la croyance judéo-chrétienne et surtout la base théorique du féminisme et de la libération sexuelle.

Il est intéressant à annoter que l’actuel pape Benoît XVI fut dans le temps dogmatiseur (très habile d’ailleurs ) de l’église catholique, chargé à développer des argumentations contre cette évolution.

Selon moi, l’effet de l’analyse consiste dans l’effondrement du sur-moi, veut dire de l’instance qui crée l’illusion d’une existence réelle des valeurs humaines au lieu de les considérer comme simples conventions, purement subjectives et susceptibles de modification au fil du temps.

Dans ce sens mon attitude ne peut être que critique envers toute construction éthique et je ne vais pas gaspiller le temps précieux de ma vie à chercher à justifier ce qui n’est pas justifiable objectivement.

Puis je ne vais pas me poser des questions sur la normalité de ma pratique de la discipline domestique. Je l’accepte tel qu’une particularité personnelle et rien ne m’empêche de la réaliser pour mon épanouissement sans regret et culpabilité.

Ceux qui lisent des articles DD en langue anglaise trouveront donc chez moi une approche bien différente de mes collègues. Peut-être plus ludique et avec plus de recul, même si la pratique me semble assez proche.

J’aimerais ajouter quelques mots sur la notion de la culpabilité. Selon moi celle qui est moteur d’excitation dans « ma » discipline domestique est bien d’une nature différente que la culpabilité inconsciente qu’essaye de détecter l’analyse.

Si on considère la discipline domestique comme une relation de transfert, la distinction devient compréhensible. La culpabilité est devenue consciente et par surplus l’enjeu d’une mise en scène. Elle s’extériorise de manière ludique, comme un piment sexuel et perds ainsi son côté pesant et réaliste. L’accepter et la relativiser c’est faire la part des choses, indispensable à l’épanouissement personnel. Elle n’est plus un poids qui pourrit la vie et source d’innombrables ruminations. Elle est devenue une sorte de gadget sexuel et uniquement sexuel ce qui correspond à sa vraie nature.

Je suis bien consciente que la pratique de la discipline domestique est profondément régressive en matière de sexualité. Le basculement de réalité concerne alors tantôt des simulations de rapports adulte/enfant, tantôt des rapports adulte/ado.

Mais elle ne concerne pas pour moi des rapports de structure dominant/soumise typiques pour le SM. Elle implique les contradictions entre maturité et immaturité et se base sur des jeux « fille sage ou modèle » et « fille infernale ou désobéissante » d’un côté et « papa substitutif gâteau ou fouettard » de l’autre. L’enjeu de mon obéissance est une satisfaction sexuelle particulière qui se mérite par mes actes. L’idée que je sois soumise ou pas me parait personnellement sans importance et dépourvue de toute excitation. Je ne reviendrai donc quasiment plus sur cette notion.

N’oublions jamais, s’il y a conscience que la structure de la discipline domestique et de l’éducation anglaise est purement libidinale et extériorisée de manière satisfaisante dans une relation de confiance (éventuellement avec des complices initiés), elle perd son danger de débordement dans la vie sociale et professionnelle qui se déroule dès lors dans une très grande efficacité. Mes pratiques augmentent chez moi considérablement le potentiel et plaisir du travail et de la création et il en est de même pour mon homme.

Je reviendrai sur ce point dans un sujet consacré à la femme muse.

Par Ange_et_demon-Comte-Vlad - Publié dans : Education anglaise
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Mercredi 13 avril 3 13 /04 /Avr 12:05

Effets pervers de l’éducation anglaise 7

Emotions et ressenti après la fessée

Le moment qui suit la fessée punitive (comme l’acte de la fessée dans ces conditions) ne comporte pas de sensations voluptueuses pour moi.

C’est la richesse d’émotions qui prime et que je recherche.

Je ne sais pas si chez certaines femmes le fantasme est homogène ou pas, c’est à dire qui se déroule toujours selon le même mécanisme. Pour ma part ce n’est pas le cas. Mais il existe quelques structures qui se répètent.

-Celle qui mêle larmes et colère et qui devient heureusement de plus en plus rare. Elle peut se diriger directement contre mon compagnon sous forme d’insultes en montant ma voix. Ou encore contre l’instrument de ma discipline, situation particulièrement grotesque.

Dans les deux cas visiblement la punition n’était pas suffisante malgré mon fessier strié de rouge. Mon homme ne recours pas à une deuxième fessée plus sévère. Il a bien compris que dans ce cas mon obéissance ne s’obtient pas en augmentant la douleur. Les frontières entre discipline domestique et violence conjugale sont très floues et différent de femme en femme. Mon homme possède assez de doigté pour ne jamais franchir cette limite qui risque de détruire une relation de confiance.

 

l est assez intelligent aussi pour comprendre que la fessée punitive n’est pas un plaisir pour moi qui augmente avec l’intensité de la douleur. Si je suis en colère ce n’est pas pour provoquer indirectement un supplément, mais pour d’autres raisons par forcement logiques. Elles peuvent dépendre par exemple tout simplement de mon humeur du jour.

Quand la fessée punitive échoue il est mieux parfois de changer de méthode.

J’ai droit alors à la gym punitive ou le drill militaire qui canalise mon agressivité débordante vers le sport qui est très efficace pour me rééquilibrer. Et ça, ça marche à tous les coups pour augmenter mon obéissance et améliorer mon comportement.

-Il y a aussi le sentiment de jalousie non pas tant envers les femmes qui ne vivent pas la discipline domestique (je rappelle que ce mode de vie est mon choix et non une contrainte), mais contre celles qui reçoivent des punitions moins humiliants à mes yeux. Par exemple celles qui ne sont pas fessées à nue, mais simplement déculottées. Je sais pertinemment l’inutilité d’essayer d’argumenter en faveur d’un rituel plus décent à mes yeux. Toutefois il m’arrive encore de tenter vainement ma chance. Monsieur reste inflexible et c’est justement cela qui m’impressionne avec lui. Aucune de mes tentatives de séduction ne peut l’influencer. Je ne pense pas que je pourrais vivre avec un homme « faible » qui à la promesse de petites gâteries, à la vue d’un fessier nu, d’une paire de bas etc. changerait son opinion. J’ai besoin de fermeté et mon homme le sait. Je pense que beaucoup de relations de discipline domestique échouent par une trop grande gentillesse du monsieur au mauvais moment. S’il cède une fois, il perd définitivement son autorité.

-La structure la plus fréquente chez moi est celle du repentie et la contrition qui se poursuit après quelques câlins sur les genoux de mon homme dans le coin.

J’ai souvent envie de récompenser mon homme pour mon éducation par ce que les anglophones appellent la « tearful fellatio » (fellation en larmes) avant de rejoindre le coin.

Il n’est pas insensible à mes propositions. Il y cède rarement pour que la punition reste une punition. Cela me frustre beaucoup sur le moment, mais je ne peux pas lui donner tort et sa façon de concevoir la discipline me convient bien.

Je suis assez mitigée envers la poésie du coin. Pour moi c’est une étape indispensable de la punition avant tout. J’ai en ce moment un échange passionnant et fort instructif avec une « collègue » anglaise sur ce sujet qui m’ouvre beaucoup de nouvelles perspectives. Je ferai donc un jour ou l’autre un article spécial coin quand j’aurai fait le tour entièrement.

Selon la gravité de mes fautes ou de mon comportement après la fessée, je dois adopter des positions le plus diverses, parfois assez obscènes à mon goût.

Plus la position est indécente plus j’ai l’impression de sentir le regard de mon compagnon dans le dos. C’est un frisson de honte auquel s’ajoute petit à petit une forte excitation charnelle dans la mesure que la douleur dans mes fesses devient supportable.

Vu que je me prends des raclées très sévères, mais jamais insupportables le flot de mes larmes se tarit assez vite laissant place à des envies coquines dû au surplus du sang dans les fesses et leur proximité des parties intimes. Et cela se voit bien sur moi, même si l’épilation intégrale empêche une surabondance. C’est un peu comme pelouse tondue à ras qui n’arrive pas à stocker l’humidité ce qui est le cas avec une toison pubienne.

 

Pour mon homme c’est le signe visible d’une séance de discipline domestique réussie. Mon stress est évacué et je suis en train d’intégrer ce qui est demandé de moi comme comportement par voie libidinale. Ce moment qui articule autour du « sage/ récompense » est crucial et sa théorie mérite un sujet à part.

Il s’exprime en moi de manière signifiante :

Si j’étais sage tout le temps, au lieu de me comporter de façon insolente, je ne serai pas punie et j’aurai droit à des câlins maintenant.

Pour souligner cet aspect qui est la base de toute éducation anglaise à mon avis, je n’ai jamais le droit après ma punition et nos prochains câlins - décidés dans ce cas par monsieur - de jouer avec mon propre corps en cachette.

Mon homme est très strict sur ce point et gare à moi si j’essaie de contourner cette interdiction. Il sait à quel point je suis encline à la « tendresse conjugale » et de m’en priver est une punition pire encore que la fessée. Néanmoins il y a presque toujours réconciliation en fin de journée sur l’oreiller.

Le fait de séparer punition et érotisme comporte une vaste gamme d’effets positifs, plus connues sous la dénomination de sublimation. Cela va de l’amélioration du comportement à la création dans bien de domaines. L’énergie libidinale devient source de constructivisme.

C’est un peu jouer avec le feu. Une relation de discipline domestique est une relation de transfert qui fonctionne exactement comme un transfert en analyse sauf qu’elle n’est pas intellectuelle et verbale, mais physique. Ce qui est transféré exactement mérite aussi un sujet à part.

 

La frustration au lieu de se transformer en envie d’activité autre que la sexualité risque alors de prendre d’autres formes. Je pense notamment aux couples qui vivent une relation de discipline domestique où la punition remplace quasiment les autres rapports charnels. J’ai lu pas mal de textes dans ce sens. Je ne m’y retrouve pas du tout. Pour moi la discipline domestique sans une relation charnelle satisfaisante est impensable, voire dangereuse pour l’équilibre psychique. Différer une satisfaction peut être très bénéfique, supprimer carrément la satisfaction peut générer des maladies psychiques.

Il en va de soi que je me méfis d’un homme qui par le biais d’une telle structure règle inconsciemment ses comptes avec les femmes.

De manière générale après ma punition je me sens toujours très bien, en pleine forme, entreprenante, débordante d’énergie. Je me jette dans le travail que ce soit à la maison, mes études ou mes écritures.

Je pense qu’un secret de la discipline domestique consiste à en finir avec la fierté mal placée qui pourrit tant de couple en les engagent dans un perpétuel combat autour du « qui décide dans le couple ». J’ai souvent l’impression d’assister à une guère des sexes.

Pour ma part je suis loin d’être d’une femme effacée concernant mon interaction avec le monde qui nous entoure.

 

Mais à la maison je tiens à la paix et la bonne entente. Je n’arrive pas toujours à me comporter en femme modèle tel que mon homme me souhaite, mais la fessée punitive m’aide beaucoup à m’améliorer.

Au lieu de perdre nos énergies dans des disputes interminables, nous ressoudons nos différences à notre manière pour préserver nos énergies pour intervenir efficacement dans le monde à l’extérieur de notre foyer.

Je sais que notre façon de concevoir le bonheur peut sembler très étrange, mais ce qui compte à mes yeux c’est le résultat. Et si un des effets pervers de l’éducation anglaise serait tout simplement le fait qu’elle rende heureux deux personnes qui partagent ce fantasme ?

Par Ange_et_demon-Comte-Vlad - Publié dans : Education anglaise
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