Mercredi 13 avril
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Dessin : ©Milewsky ; vers 1920
Je ne connaissais pas le mon de ce dessinateur dont j’avais déjà vu de dessins. Le style de celui-ci me rappelle un peu « Les mangeurs de
patates » de van Gogh. Notamment pour la lampe de pétrole en l’arrière plan.
J’aime beaucoup le contraste entre l’ambiance quelque peu pesante par le décor et les tons de gris et la joie non-dissimulée des dames qui
appliquent.
La fessée comme un événement qui brise la routine du quotidien pour le faire repartir sur des bonnes
bases.
Le charme rustique me plait également beaucoup. Mais seulement au niveau d’un scénario imaginé. Dans ma vie de tous les jours je préfère de
loin de ce qui est moderne. Je suis une enfant du confort et mes aspirations de nostalgie se résument à la fessée et à certains vêtements d’antan.
Comme il se doit pour une bonne fessée, elle s’applique cul nu. Temps des culottes à l’ancienne qui sont d’ailleurs fort agréables à porter,
mais très dur à trouver dans les brocantes. Impliquant un déculottage sophistiqué qui apporte sans le moindre doute pour moi un petit surplus à la fessée.
Difficile de deviner la motivation de cette fessée. Mais je pense que la petite dame du milieu ne l’a pas volée. Nous sommes loin de la fessée
érotique et s’il y a érotisme il se situe plutôt dans l’imagination du dessinateur ou du spectateur.
Les verges, je ne les connais pas trop et elles ne font pas partie de mon monde fantasmatique. Elles m’évoquent une fessée improvisée, plus
exceptionnelle que la règle.
Tandis que moi je suis une adepte de la fessée qui a trouvé sa place dans la vie du jour en jour. Qui plane comme une menace frissonnante et
non pas effrayante au moindre écart du bon comportement et qui ne fait jamais défaut quand besoin y est. C’est cela qui fait le charme de la discipline domestique à mes yeux :
Pourvoir compter sur la fessée. Savoir qu’aucune excuse n’arrêtera la punition. Qu’aucune promesse
aussi coquine soit-elle corrompra la personne en charge de la discipline.
Ce qui donne une approche quelque peu différente envers certains actes de la vie. Une source inépuisable d’émotions. De quoi à faire un post à
part.
Par Ange_et_demon-Comte-Vlad
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Publié dans : fessée et psychanalyse
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Mercredi 13 avril
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17:19
Petite photo bien éloquente qui soulève quelques questions.
La notion de la perversion sexuelle est assez récente. Et le lien entre pratiques insolites et
aliénation mentale ne date que du 18ème à 19ème siècle. En gros : Pervers est celui qui n’arrive pas à dompter sa nature. D’où la honte autour de certaines pratiques. Savoir
dompter sa nature est un long processus qui coïncide en bonne partie avec ce qu’on appelle l’éducation.
Il a fallut que l’être humain commence à maîtriser les forces de la nature par l’industrialisation pour se pencher sur sa propre
nature en cherchant à contrôler son désir. Il faut attendre les début du 20ème siècle pour que le développement (et non la nature) du désir devienne un sujet d’études
sérieuses.
Il me manque le temps d’exposer un historique documenté et mes idées plus en détail. Je veux seulement attirer votre attention
sur un fait surprenant en rapport avec la photo présentée.
Il existe des variantes (je ne généralise en aucun cas ; que cela soit clair) de S/m qui mettent en avant des
notions comme dompter, contrôler, maîtriser etc. Sur ce point de vue la DD semble assez proche du S/m. Il serait de mauvaise foi de nier les parallèles. Il suffit de penser au cliché de l’épouse
domptée.
Peut-on alors trouver un critère objectif pour distinguer malgré cela ces deux pratiques ?
Les verbes dompter, contrôler et maîtriser indiquent des actions bien spécifiques et on peut leur supposer un but. Il me parait
trop simpliste de considérer le plaisir comme ce but.
Pour moi le plaisir est seulement une conséquence de ces actions et non leur but qui reste le plus souvent
inconscient.
Personnellement ce qui m’importe dans la DD c’est le but. Et ce but se confond avec mon propre devenir dans la relation.
J’avoue que la photo bien qu’elle me fasse sourire ne correspond pas à mes fantasmes. Il existe quelques études intéressantes
sur le devenir fantasmatique dans certaines pratiques. Par exemple devenir une proie immobile (bondage) ou un animal (pet girls, ponyplay, jeux de cage…).
Peut-être c’est ici que se fait la distinction avec la DD. Le devenir fantasmatique qu’elle contient me parait purement humain.
L’accent se trouve pour moi sur la notion de l’amour d’un homme envers une femme et de l’harmonie du couple.
Par Ange_et_demon-Comte-Vlad
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Publié dans : fessée et psychanalyse
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