Dimanche 1 mai 7 01 /05 /Mai 11:17

La fessée érotique, c’est tout un art. Il faut savoir la donner mais aussi la recevoir. On vous en parlait déjà ici ou , voici maintenant le « petit guide pratique de la fessée érotique » qui vous emmènera au 7e ciel ! 


Comment recevoir la fessée ?


Si l’on est en couple, le moyen le plus simple est évidemment de s’adresser d’abord à son ou sa partenaire.
(Par commodité, nous emploierons ici le masculin, mais ce qui est dit est aussi valable pour une femme.)


Il est souvent difficile de parler de ses fantasmes à quelqu’un que l’on côtoie régulièrement, et celui-ci est en plus bien particulier. En outre, en lui parlant frontalement on risque de bloquer l’autre, même si au fond il ne serait pas totalement fermé à ce genre de fantasme.
Une méthode plus « douce » consiste à le convaincre par la suggestion.


Commencez par mettre des tenues qui mettent bien en valeur vos fesses (jupe moulantes, strings… ) et accueillez la moindre petite tape ou caresse appuyée sur les fesses avec une satisfaction marquée ou des encouragements.

 

Puis sortez le grand jeu quand le moment semble venu : enfilez votre tenue la plus affriolante (jupe, bas, dessous…), posez la tête sur son épaule et lentement laissez-vous choir doucement jusqu’à vous affaler complètement sur ses genoux ; manifestez ouvertement l’excitation provoquée par le moindre geste qui semble aller vers la fessée (compliment sur les fesses ou la tenue,  caresses, tapes … ). Logiquement là, il devrait se diriger vers la fessée et il ne reste plus qu’à l’encourager et le guider pour qu’il applique l’intensité voulue qui puisse vous conduire ainsi au plus grand plaisir.


Et si rien ne se passe et bien c’est que la fessée n’est vraiment pas son truc.

 

Quand le plan A ne marche pas, il reste à appliquer le plan B : s’adresser à un ou une spécialiste.
(La fessée érotique peut-être donnée aussi bien par un homme que par une femme ; s’adresser à une spécialiste peut être en une certaine mesure rassurant et peut permettre aussi de faire une double diversion).
On en trouve sur internet, mais évidemment il s’agit d’être précautionneuse et d’être sûre de la sincérité de la personne avant de se lancer :


-    d’abord dialoguez avec lui par email (l’écrit révèle beaucoup d’une personne) et ensuite au téléphone.
-    Demandez à voir une photo face découverte
-    Exigez qu’une première discussion aie lieu d’abord dans un lieu public avec le choix de passer ensuite ou non à l’action.
-    Exigez que la séance soir sans rapport sexuel. On peut éventuellement changer d’avis par la suite, mais s’il accepte ce sera une preuve de sa sincérité et diminue les risques.
-    Exigez que la fessée se donne à la main uniquement. On peut là aussi changer d’avis par la suite, mais il est important que cette première fessée soir purement manuelle car elle est ainsi sans risque.
-    Convenez d’un « safe-word » un mot à prononcer qui fera arrêter la séance si elle prend une tournure non désirée (trop de douleur, par ex.)
En fait si c’est un vrai spécialiste, il devrait proposer cela lui-même ; cela peut être un moyen de le tester.


Ce dernier point est valable aussi si l’on décide de pratiquer la fessée avec son partenaire habituel. Même si on ne l’utilise jamais (ce qui est préférable !), il est bon pour tous les deux de savoir que ce « safe-word » existe : celle qui reçoit se sait en pleine confiance et celui qui donne se sent aussi plus libre dans ce qu’il peut entreprendre.

 

La fessée érotique est un rapport érotique qui doit apporter du plaisir aux deux partenaires, et conduire celle qui reçoit à la jouissance.


Dans ce cadre-là peut entrer un jeu de faute / punition. Cela peut ajouter du piment supplémentaire, mais il faut que cela soit bien clair que ce n’est qu’un jeu. Et ce n’est pas obligatoire du tout. On peut très bien pratiquer la fessée érotique sans cela, les sensations qu’elles procurent sont en soit bien assez excitantes.

 

Comment donner la fessée ?


La fessée érotique est mélange subtil de douceur et de violence qui n’a qu’un seul but : amener celle qui la reçoit au plus grand plaisir.


Quand on veut la donner, que ce soit à une partenaire qui l’a déjà reçue ou à une novice, il faut commencer par la douceur.


Et ce n’est qu’ainsi que l’on pourra amener une néophyte à s’abandonner à la fessée.


Caresser doucement ses cheveux, sa nuque, son dos… pour la faire se courber sensuellement et progressivement, jusque la faire s’affaler complètement sur ses genoux. Si elle manifeste du plaisir à être dans cette position, il est quasiment certain qu’elle va aimer la fessée. Mais là encore il faut procéder très progressivement.


D’abord caresser les fesses et ne les transformer en claques que quand la partenaire est bien chaude et qu’on la sent prête à la recevoir. C’est le moment crucial où vous allez savoir si elle accepte vraiment la fessée ou non, il s’agit donc de ne surtout pas rater ce virage en se précipitant, ce que l’on pourrait évidemment être tenté de faire sous le feu de l’excitation !


Donc la devise est «  hâte-toi lentement » !

 

Il faut bien comprendre que la fessée érotique ce n’est pas seulement taper ou donner des claques ; en font aussi partie intégrante :


-    toute la mise en condition et la préparation de la partenaire pour la fessée (l’attente, le choix de la tenue spécifique… )
-    la mise en position excitante en soi
-    la mise à nu progressive des fesses et de la partie la plus intime de son corps. Là encore le retroussage de la jupe et de déculottage doivent se faire doucement  et progressivement pour qu’ils induisent un maximum d’excitation, surtout lorsque les fesses sont déjà bien échaudées par les claques.
-    enfin les caresses : celles sur les fesses bien sûr qui viennent en contrepoint avec la fermeté des tapes, mais aussi celles qui stimulent l’intimité humide alors que simultanément sont données les claques accélérant et intensifiant ainsi la venue de l’orgasme.


Autrement il n’y a pas de précautions spéciales à prendre pour la fessée appliquée à la main. L’utilisation d’accessoires ne doit se décider que quand on est déjà bien rodé dans la pratique. Il en existe qui ont été spécialement étudiés pour faire « plus de peur que de mal » et induire l’excitation correspondante. Pour le reste, faire assez attention si on désire utiliser des accessoires et ne pas hésiter à les tester sur soi avant usage sur l’autre.


Mais le plus simple reste la bonne vielle fessée manuelle qui outre le délicieux contact sensuel qui ne provoque pas de réelle liaison et quand elle est appliquée progressivement ne doit procurer en fin de compte que du plaisir. En fait plus l’application est progressive, plus le résultat est voluptueux !


Par Ange_et_demon-Comte-Vlad
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Dimanche 1 mai 7 01 /05 /Mai 11:15

Pourquoi la fessée érotique, et pourquoi parler d’un art ?


Il s’agit de bien distinguer la fessée érotique, qui est un rapport sensuel dont le but est de conduire au plaisir ceux qui s’y adonnent, de tous autres types de fessées administrées dans le but de punir. 


Dans la fessée érotique peut intervenir un jeu de punition, mais cela n’est pas obligatoire du tout.


Le but de la fessée érotique est de conduire au plus grand plaisir, à l’orgasme, celle qui livre cette partie si précieuse de son anatomie.


Pour ce faire il faut apprêter un subtil cocktail de fermeté et douceur, violence et tendresse, douleur et volupté – un peu de douleur pour beaucoup de voluptés -. Un savant dosage qu’il faut savoir varier selon chaque partenaire. La fessée érotique peut-être comparée au piment : ça peut brûler la bouche mais le goût est voluptueux et ça libère des endorphines qui induisent un sentiment de relaxation.


La fessée érotique est paradoxale. Alors que celle qui reçoit se trouve en situation d’abandon total, celui qui donne a les pleins pouvoirs… à première vue en tous cas. Car dans cette suprématie apparente, le « fesseur » doit afficher la plus grande maîtrise de soi, sentir les moindres réactions de la partenaire qui se livre à lui, deviner ses désirs secrets, parfois les anticiper tout en sachant «jusqu’où il peut aller».


C’est alors que la fessée érotique devient un art et c’est seulement ainsi que l’on peut conduire la complice à une jouissance étonnante et particulière.

 

Enfin la fessée est également un art car elle est peut être vue comme un hommage et une ode à cette pure merveille qu’est le derrière féminin.
Sexe à part (et encore on pourrait dire qu’il est le prolongement des fesses), il n’y a aucune partie du corps qui exprime autant la beauté et le mystère de la féminité.
La fessée érotique devient alors un applaudissement devant le merveilleux spectacle de ces monts qui se bombent, ces vallées qui convergent en une unique et mystérieuse crevasse… Exactement comme à la fin d’un concert lorsqu’on bat des mains à tout rompre pour exprimer son émotion.

Par Ange_et_demon-Comte-Vlad
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Mardi 19 avril 2 19 /04 /Avr 07:34

La Fessée

 

Introduction :

L'épisode de la fessée, extrait du livre premier de Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau, se déroule après son enfance et surtout après le départ de son père qui l’a envoyé à Bossey. Roussseau vécut ici des jours plutôt heureux mais lors de la fessée, il fait un aveu honteux. Jean-Jacques Rousseau a été fessé et au moment où il l’a reçue il a éprouvé un certain plaisir. Il va se créer alors une rupture avec son enfance : « être traité par elle en grand garçon ». Ceci a une influence sur son comportement futur.

 

Comme mademoiselle Lambercier avait pour nous l'affection d'une mère, elle en avait aussi l'autorité, et la portait quelquefois jusqu'à nous infliger la punition des enfants quand nous l'avions méritée. Assez longtemps elle s'en tint à la menace, et cette menace d'un châtiment tout nouveau pour moi me semblait très effrayante; mais après l'exécution, je la trouvai moins terrible à l'épreuve que l'attente ne l'avait été: et ce qu'il y a de plus bizarre est que ce châtiment m'affectionna davantage encore à celle qui me l'avait imposé. Il fallait même toute la vérité de cette affection et toute ma douceur naturelle pour m'empêcher de chercher le retour du même traitement en le méritant; car j'avais trouvé dans la douleur, dans la honte même, un mélange de sensualité qui m'avait laissé plus de désir que de crainte de l'éprouver derechef par la même main. Il est vrai que, comme il se mêlait sans doute à cela quelque instinct précoce du sexe, le même châtiment reçu de son frère ne m'eût point du tout paru plaisant. Mais, de l'humeur dont il était, cette substitution n'était guère à craindre: et si je m'abstenais de mériter la correction, c'était uniquement de peur de fâcher mademoiselle Lambercier; car tel est en moi l'empire de la bienveillance, et même de celle que les sens ont fait naître, qu'elle leur donna toujours la loi dans mon coeur.

Cette récidive, que j'éloignais sans la craindre, arriva sans qu'il y eût de ma faute, c'est-à-dire de ma volonté, et j'en profitai, je puis dire, en sûreté de conscience. Mais cette seconde fois fut aussi la dernière; car mademoiselle Lambercier, s'étant aperçue à quelque signe que ce châtiment n'allait pas à son but, déclara qu'elle y renonçait, et qu'il la fatiguait trop. Nous avions jusque-là couché dans sa chambre, et même en hiver quelquefois dans son lit. Deux jours après on nous fit coucher dans une autre chambre, et j'eus désormais l'honneur, dont je me serais bien passé, d'être traité par elle en grand garçon.

 

Qui croirait que ce châtiment d'enfant, reçu à huit ans par la main d'une fille de trente, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions, de moi pour le reste de ma vie, et cela précisément dans le sens contraire à ce qui devait s'ensuivre naturellement? En même temps que mes sens furent allumés, mes désirs prirent si bien le change, que, bornés à ce que j'avais éprouvé, ils ne s'avisèrent point de chercher autre chose. Avec un sang brûlant de sensualité presque dès ma naissance, je me conservai pur de toute souillure jusqu'à l'âge où les tempéraments les plus froids et les plus tardifs se développent. Tourmenté longtemps sans savoir de quoi, je dévorais d'un oeil ardent les belles personnes; mon imagination me les rappelait sans cesse, uniquement pour les mettre en oeuvre à ma mode, et en faire autant de demoiselles Lambercier.

Même après l'âge nubile, ce goût bizarre, toujours persistant et porté jusqu'à la dépravation, jusqu'à la folie, m'a conservé les moeurs honnêtes qu'il semblerait avoir dû m'ôter. Si jamais éducation fut modeste et chaste, c'est assurément celle que j'ai reçue. Mes trois tantes n'étaient pas seulement des personnes d'une sagesse exemplaire, mais d'une réserve que depuis longtemps les femmes ne connaissent plus. Mon père, homme de plaisir, mais galant à la vieille mode, n'a jamais tenu, près des femmes qu'il aimait le plus, des propos dont une vierge eût pu rougir; et jamais on n'a poussé plus loin que dans ma famille et devant moi le respect qu'on doit aux enfants. Je ne trouvai pas moins d'attention chez M. Lambercier sur le même article; et une fort bonne servante y fut mise à la porte pour un mot un peu gaillard qu'elle avait prononcé devant nous. Non seulement je n'eus jusqu'à mon adolescence aucune idée distincte de l'union des sexes, mais jamais cette idée confuse ne s'offrit à moi que sous une image odieuse et dégoûtante. J'avais pour les filles publiques une horreur qui ne s'est jamais effacée: je ne pouvais voir un débauché sans dédain, sans effroi même; car mon aversion pour la débauche allait jusque-là, depuis qu'allant un jour au petit Sacconex par un chemin creux, je vis, des deux côtés, des cavités dans la terre, où l'on me dit que ces gens-là faisaient leurs accouplements. Ce que j'avais vu de ceux des chiennes me revenait aussi toujours à l'esprit en pensant aux autres, et le coeur me soulevait à ce seul souvenir.

 

Par Ange_et_demon-Comte-Vlad - Publié dans : Lectures
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Mardi 19 avril 2 19 /04 /Avr 06:37
Au panthéon des jeux sexuels, la fessée érotique occupe une place à part, entre mise en scène calibrée et plaisir interdit. Pratique antédiluvienne, elle tend à devenir de moins en moins tabou chez les couples en quête de nouvelles sensations. Incursion dans une discipline très disciplinée. Simulacre de soumission, pratique humiliante ou régressive, rituel libertin, dégradation de la femme, cliché pornographique, acte d’amour et d’abandon… la fessée peut revêtir bien des significations selon celle ou celui qui y est confronté(e). A une époque où les habitudes sexuelles se libèrent progressivement des carcans de l’interdit et du tabou, de plus en plus de couples aspirent à explorer de nouvelles pratiques susceptibles de pimenter leur intimité et de leur faire découvrir de nouvelles sensations. Parmi ces pratiques, la fessée érotique semble connaître un réel engouement, auprès des couples de tous âges, qu’ils soient incorrigibles libertins ou simplement désireux "d’encanailler" leur vie sexuelle. Mais beaucoup y voient encore une forme de perversion… Pour tirer la chose au clair, nous avons interrogé deux experts. Attention, ça va faire mal. Quelques faits sur la fessée La fessée, vous vous en doutez, elle ne date pas d’hier. Et si la dernière que vous avez reçue remonte aux bancs de l’école, dites-vous que vos ancêtres la pratiquaient déjà, et pas seulement en cas de mauvaise note. Mickaël, 40 ans, musicien, adepte de la fessée depuis de nombreuses années et administrateur d’un site web spécialisé, nous révèle : "La fessée est une pratique courante dans les jeux sexuels, et ce depuis fort longtemps. Au Moyen-âge, elle était déjà considérée comme une pratique érotique. C'est dire si c'est nouveau ! Par contre, elle est évoquée de manière publique depuis seulement quelques années." Faut-il y voir une démocratisation du libertinage à l’heure où les sex shops ont pignon sur rue et où les films coquins abondent sur toutes les ondes ? "Aimer la fessée ne signifie pas être libertin, précise Mickaël. Inversement, je pense que le fait que beaucoup de couples assument davantage le libertinage, a contribué à libérer cette pratique de la gangue dans laquelle elle était confinée. L’imagerie érotique a exercé une influence indéniable. Des films tels que Histoire d'O, Les mémoires de Mr Léon, Maitre fesseur, qui datent pourtant des années 70/80, ou plus récemment La Secrétaire, ont certainement décomplexé pas mal de gens, et sont toujours des références en la matière." Catherine Cudicio, psychanalyste, spécialiste des questions de couple et de sexualité, confirme : "La fessée reste un "incontournable" dans les univers fantasmatiques. Georges Brassens en a fait une chanson célèbre, Jacques Serguine en vante les mérites dans un petit livre intitulé Eloge de la fessée (Gallimard, Folio, 1973). Cet opuscule, à mi-chemin entre l’humour et l’érotisme, présente la chose comme un prélude coquin entre amoureux." Alors, cet essor de la fessée, est-il réel ou… fantasmé ? D’après Catherine Cudicio, il est en tout cas aisé à expliquer : "Contrairement à d’autres fantasmes, la fessée est facile à pratiquer, et ne nécessite pas de dispositifs compliqués, cela explique peut-être en partie l’engouement pour cette pratique. D’autre part, on peut lire les choix libertins sous l’angle du retour aux modèles traditionnels, l’homme est le prédateur, la femme la proie, le dominateur, la soumise. Les rôles réels que jouent les hommes et les femmes dans les sociétés post modernes ne correspondent plus à ces anciennes références. Le jeu de la fessée permet de se sécuriser en faisant appel à des repères qu’on fait semblant de croire intemporels..." D’où son succès grandissant. Corrigeons… les idées reçues Mais alors, la fessée érotique ne serait-elle finalement qu’un jeu dans lequel l’homme et la femme "font semblant" d’adopter des postures de dominant / dominé ? En expert pointilleux de la question, Mickaël tient à apporter quelques précisions : "La fessée érotique est aussi bien administrée par les femmes que par les hommes. Il ne s'agit pas d'une pratique exclusivement masculine ! Certains couples intervertissent les rôles régulièrement. D'ailleurs, je préfère les termes "donner/recevoir", plutôt que le mot "domination", davantage réservé au SM. Mais ce sont des nuances. Chacun interprète et désigne son rôle comme il l'entend." Certain(e)s pourraient reprocher à la fessée érotique son caractère a priori humiliant. Ici aussi, Mickaël s’empresse de démentir : "L'humiliation peut être de mise, mais elle doit être toujours feinte. Par "humiliation", j'entends la fausse honte que celui qui reçoit la fessée se plait à jouer. Elle doit rester dans le cadre du plaisir. Personnellement, je ne me vois pas humilier réellement ma partenaire, même si elle me le demande. Un dominateur a ses limites, lui aussi." Bien sûr que cette pratique est humiliante, au moins vu de l’extérieur. Mais la punition n’est pas vécue comme telle tant qu’elle reste un jeu. Symboliquement le châtiment absout la faute, il libère, et le désir en quelque sorte régénéré peut à nouveau s’exprimer et trouver un regain de vigueur. Il ne faut pas prendre les fantasmes pour le reflet direct des autres attitudes de la personne, ni croire qu’ils soient universellement partagés. Ni oublier que parfois, c’est l’homme qui apprécie de recevoir une "bonne" fessée." On se situe donc dans une simulation consentante, dont le but ultime reste la recherche du plaisir. Ainsi, pour Mickaël, "la fessée érotique est avant tout un plaisir partagé. J'insiste sur ce point. Sans cet élément, on passe d'un jeu sensuel et complice à une pratique égoïste et brutale. C'est, si j'ose dire, le principe des vases communicants. Le plaisir de l'un concourt au plaisir de l'autre, et vice versa." Du plaisir dans la douleur ? Le paradoxe ne surprendra plus grand monde : "La fessée érotique n’a rien à voir avec la brutalité, souligne Catherine Cudicio. Car la brutalité s’exerce au premier degré, reflète la haine de soi, l’incapacité à dire ce qui est ressenti, et par dessus tout l’absence totale de respect pour l’autre. De plus, le plaisir amoureux ne s’exprime pas seulement dans la douceur, il peut se déployer aussi avec volupté dans une forme de violence." Mickaël décrypte ainsi la mécanique du plaisir inhérent à la fessée : "Le plaisir de celui qui fesse est de savoir aussi qu'il a l'autorisation de faire ce qu'il désire - dans la limite du cadre imposé - avec sa partenaire. Elle lui "appartient", et cette appartenance étant totalement consentie, le fesseur sait qu'il a la supériorité sur les autres "mâles". Celle qui reçoit la fessée érotique est parfaitement consciente de cela et, paradoxalement, c'est elle qui domine, car elle a le pouvoir de tout arrêter en un instant, et valorise, à ses propres yeux, son fesseur, auquel elle s’est abandonnée. C'est donc un plaisir complémentaire et très enrichissant. Enfin, les fesses sont une zone très érogène, voisine d'autres zones tout aussi sensibles. Or, le fait de "savoir" fesser - car fesser est un art - provoque un afflux sanguin qui irrigue les zones alentours, et ainsi une montée de plaisir." Les fondements de la fessée érotique Mais comment expliquer cette recherche du plaisir par la fessée érotique ? Pour Mickaël, "le besoin de mimer cette correction correspond, d'après ce que j'en sais, à un fort besoin d'attention. Lorsque la personne qui va recevoir la fessée s'allonge sur les genoux de son partenaire, elle sait que celui-ci ne va s'occuper que d'elle, exclusivement. C'est un moment doux et intime, sensuel, fort et excitant, qui précède parfois l'acte amoureux, mais pas systématiquement." Au registre des explications, Catherine Cudicio s’aventure sur des terrains plus sociologiques : "Les couples d’aujourd’hui unissent des individualistes, ils adoptent pour s’inscrire dans la durée et le bonheur, des stratégies fondées sur la singularité : codes et complicité, culture érotique, pratiques sexuelles reflètent ce climat résolument nombriliste. Pour rester dans la tendance, il faut avoir fait l’essai de pratiques particulières, souvent issues d’une mouvance dite "porno chic" : lingerie sexy, jouets sexuels pour adultes... Plus l’univers érotique du couple semble singulier et plus il ressemble à certains modèles en vogue." Avoir de bonnes bases Finalement l’important dans la pratique de la fessée, c’est d’en accepter d’emblée les principes. Mickaël les énumère pour nous : "Une bonne fessée érotique commence d'abord par un consentement mutuel, ça va de soi. Il peut y avoir un rituel ou non. Une fessée peut être administrée de manière totalement imprévue, ou être préparée dans le cadre d'un scénario. La fessée érotique est, certes, une pratique physique, mais il ne faut pas perdre de vue le côté cérébral. Les femmes sont très sensibles aux mots et termes, qu'il faut choisir soigneusement. Après, chaque couple a ses codes. Je suis dominant, mais j'apprécie aussi beaucoup de recevoir, de temps à autre, une petite fessée de ma partenaire !" Enfin, des accessoires peuvent intervenir (martinet, paddle, cravache, badine, ceinture…) mais c’est la main qui reste l’instrument primordial de la fessée érotique. Alors c’est quoi, finalement, le secret d’une fessée érotique réussie ? "C’est de faire preuve d’imagination, d’attention à l’autre, pour faire monter le désir, le manque (qu’il faut savoir susciter pour que vienne la libération). Le fesseur doit savoir décoder en permanence à quel niveau de plaisir se trouve sa partenaire, de façon à moduler sa façon de fesser. Nombre de personnes imaginent que fesser est simple, qu'il suffit de frapper fort. Rien n'est plus faux. Cela requiert de la préparation, du respect et de l’application. Une fessée érotique, c'est comme un soufflet : où elle prend et c'est gagné, ou elle retombe dès les premières minutes, et là, c'est un grand moment de solitude." Souvent, avec son expérience de vieux routard de la fessée érotique (il a connu ses premiers émois à 12 ans en lisant la Comtesse de Ségur et a commencé à s’initier vraiment à 17 ans), Mickaël conseille les couples qui veulent ou n’osent pas s’initier à cette pratique : "Je leur conseille d’abord d'en parler, afin de bien connaitre leurs limites et de ne jamais les dépasser. J'observe chez certains la peur de se découvrir une perversion, et c'est bien normal. Dans ce cas, je leur rappelle qu'il s'agit d'une pratique et d'un plaisir entre adultes consentants. Toute dérive hors de ce cadre est à proscrire. J'essaie de les rassurer, en leur expliquant que, loin d'être déviante, cette pratique n'est pas plus "anormale" qu'une autre. Enfin, je vais peut-être passer pour un ringard mais je pense qu'on ne peut réellement bien fesser que si l'on est amoureux..."
Par Ange_et_demon-Comte-Vlad - Publié dans : L'art de la fessée
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Dimanche 17 avril 7 17 /04 /Avr 16:40

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Par Ange_et_demon-Comte-Vlad - Publié dans : fessee aux orties
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